La carte postale de ce jour concerne Jaulgonne, dans l'Aisne.
La carte indique :
Jaulgonne (Aisne) - Vue générale et Vallée de la Marne
Les mentions d'éditeur sont :
Bourgogne Frères, Editeurs, à Château-Thierry
Jaulgonne est un petit bourg aujourd'hui peuplé d'à peu près 650 habitants et situé dans le sud du département de l'Aisne (Picardie). De par sa situation, le village fut détruit à 95% durant la Première Guerre mondiale, puis reconstruit dans le style traditionnel local, en pierres meulières.
Cette carte reproduite ici a été envoyée par mon arrière grand-mère, Marie-Louise Mondange (1884-1975), épouse de Georges Hardy (1884-1972), le 27 juillet 1931. Le destinataire en est mon grand-père, André Hardy (1908-1980), dont c'était l'anniversaire le jour-même, fêtant ses 23 ans. Ce dernier était à l'époque en poste à El Hajeb, à 30 km au sud de Meknès, au Maroc, où il venait d'être nommé en février comme stagiaire dans l'administration civile. C'est donc là qu'il a dû recevoir cette carte.
Le contenu de cette carte m'apprend plusieurs informations. Pour commencer, elle affirme répondre à une lettre envoyée par son fils le 22 depuis El Hajeb et reçue le 26, soit quatre jours pour arriver jusque dans l'Aisne, ce qui n'est pas si mal pour l'époque (pas sûr que l'on fasse aussi bien aujourd'hui).
Elle l'informe ensuite de son déménagement en cours dans la nouvelle maison de Jaulgonne. En 1931, Georges Hardy est encore en poste à Paris en tant que directeur de l'École coloniale mais, lui-même originaire de l'Aisne, il souhaite acquérir une résidence secondaire dans cette région. Il finira après la guerre par s'y installer définitivement et devenir maire de la commune de 1951 à 1964.
Enfin, elle exprime que « Claudine serait sage de ne plus faire d'auto ». Il s'agit bien sûr de ma grand-mère Claudine Vuillet (1907-2005), épouse d'André Hardy, et à l'époque enceinte de son premier enfant, mon oncle Jacques qui devait naître à Rabat en décembre 1931.
Wikimedia Commons
Source : collection Claudine Hardy
Crédit photo carte postale : Bourgogne Frères (Château-Thierry) [domaine public]
Portrait Marie-Louise Mondange : auteur inconnu, archives famille Hardy [domaine public]
Source complément infos familiales : Sandrine Nouvel, 2 ou 3 choses que l'on sait d'eux, T.3 Hardy, Ed. Lahore, 2011
La carte indique :
Jaulgonne (Aisne) - Vue générale et Vallée de la Marne
Les mentions d'éditeur sont :
Bourgogne Frères, Editeurs, à Château-Thierry
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| Vue générale de Jaulgonne et vallée de la Marne |
Jaulgonne est un petit bourg aujourd'hui peuplé d'à peu près 650 habitants et situé dans le sud du département de l'Aisne (Picardie). De par sa situation, le village fut détruit à 95% durant la Première Guerre mondiale, puis reconstruit dans le style traditionnel local, en pierres meulières.
Cette carte reproduite ici a été envoyée par mon arrière grand-mère, Marie-Louise Mondange (1884-1975), épouse de Georges Hardy (1884-1972), le 27 juillet 1931. Le destinataire en est mon grand-père, André Hardy (1908-1980), dont c'était l'anniversaire le jour-même, fêtant ses 23 ans. Ce dernier était à l'époque en poste à El Hajeb, à 30 km au sud de Meknès, au Maroc, où il venait d'être nommé en février comme stagiaire dans l'administration civile. C'est donc là qu'il a dû recevoir cette carte.
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| Marie-Louise Mondange |
Le contenu de cette carte m'apprend plusieurs informations. Pour commencer, elle affirme répondre à une lettre envoyée par son fils le 22 depuis El Hajeb et reçue le 26, soit quatre jours pour arriver jusque dans l'Aisne, ce qui n'est pas si mal pour l'époque (pas sûr que l'on fasse aussi bien aujourd'hui).
Elle l'informe ensuite de son déménagement en cours dans la nouvelle maison de Jaulgonne. En 1931, Georges Hardy est encore en poste à Paris en tant que directeur de l'École coloniale mais, lui-même originaire de l'Aisne, il souhaite acquérir une résidence secondaire dans cette région. Il finira après la guerre par s'y installer définitivement et devenir maire de la commune de 1951 à 1964.
Enfin, elle exprime que « Claudine serait sage de ne plus faire d'auto ». Il s'agit bien sûr de ma grand-mère Claudine Vuillet (1907-2005), épouse d'André Hardy, et à l'époque enceinte de son premier enfant, mon oncle Jacques qui devait naître à Rabat en décembre 1931.
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Source : collection Claudine Hardy
Crédit photo carte postale : Bourgogne Frères (Château-Thierry) [domaine public]
Portrait Marie-Louise Mondange : auteur inconnu, archives famille Hardy [domaine public]
Source complément infos familiales : Sandrine Nouvel, 2 ou 3 choses que l'on sait d'eux, T.3 Hardy, Ed. Lahore, 2011
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